Certains me diront qu’il n’est pas systématiquement obligatoire de faire un business plan avant de se lancer. Certes, les futurs indépendants en personne physique n’ayant pas besoin de financement ni d’aide à la création d’entreprise ne se verront pas dans l’obligation d’en préparer un. En revanche, l’outil – bien que facultatif dans ce cas – reste un excellent moyen de préparation et de réflexion par rapport à sa future entreprise.
Avant tout, un business plan ne se prépare pas d’une traite. Il doit mûrir dans la durée et se nourrir des informations recueillies tout au long de la préparation du projet, que ce soit au niveau de l’étude commerciale qu’au niveau de l’étude financière. Un business plan n’est donc pas statique : il évolue dans le temps, en fonction des recherches et rencontres avec des experts, prospects ou partenaires. Logiquement, le porteur de projet sera amené à supprimer certaines informations (révélées inexactes ou inopportunes) et à rajouter de nouvelles données susceptibles de générer des opportunités.
Le business plan doit être complet, sans pour autant noyer le lecteur. Il doit être précis, concret et structuré. A éviter : les généralités qui n’apportent aucune information (du style : « Je pense que mon marché se porte bien » ou « je vais toucher un large public intéressé par mon produit »). Au contraire, il s’agit d’apporter des données réelles et concrètes tels des noms, coordonnées, dates, etc… Par exemple : « je vais cibler telle catégorie précise de client que je vais trouver à tel endroit en participant à tel événement ».
L’avantage de certains canevas de business plan consiste à donner une structure type pour son élaboration. Souvent, des porteurs de projet m’avouent être perdu et ne pas savoir par où commencer. Un canevas structuré constitue un bon outil dans le cadre de la préparation.
Une fois finalisé, le business plan sert de ligne directrice au démarrage de l’entreprise. Il n’y présente pas d’incertitude ou de doute : toutes les informations présentées dans le dossier sont validées et certaines.
Enfin, l’accompagnement – individuel et/ou collectif – par une structure spécialisée apportera au candidat créateur un regard extérieur salvateur. A cet égard, Synapse propose de nombreuses formations chez des partenaires et de l’accompagnement individuel personnalisé. N’hésitez pas à vous renseigner.